ALBUM 2
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ALBUM 1
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Son équipement compte entre autres une Canon 500mm F4, un téléconvertisseur 1.4 et 2X, une 300 ML F4, et une Macro 100 ml 2.8 pour les petits insectes.
Normand, j’en suis sûre, assume totalement son surnom «d’homme invisible». Heureux comme un roi dans ses habits de camouflage, absorbé par une mère huard aux prises avec un poisson de bonne taille, le doigt au garde-à-vous, il savoure un moment de pure extase. Puis, devant son ordinateur, il admirera le résultat de plusieurs heures de patience : un cliché tout simplement magique que nous pourrons peut-être avoir le plaisir de partager.
Bonne route, mon ami!
Arriver à capturer d'aussi près un renard argenté, c'est tout un défi. Il faut plus que de la ténacité : une capacité à rester immobile durant des heures. Le renard argenté est une variété de renard roux.
La photographie est sa passion.
«C’est mon fils Jean-Sébastien qui m’a initié à cet art. J’aurais beaucoup de difficulté à m’en passer. Mon équipement me suis partout. J’ai toujours aimé la chasse et la pêche, mais maintenant, la photographie fait partie intégrante de toutes mes activités.»
Ses photos stupéfiantes de sports nautiques témoignent d’un talent exceptionnel.
Des habits de camouflage fantastiques pour un homme toujours soucieux de passer inaperçu, afin de mieux capturer une nature fascinante.
La pêche et son lot de défis
Encore une fois, sa patience et sa persévérance sont de réels atouts. «On trouve plusieurs espèces de poissons dans le Baskatong. J’ai pu capturer des poissons de grande taille qui font rêver des passionnés de pêche. J’utilise «downrigger, dipsy diver, ligne plombée.»
Normand fréquente le «grand lac», la partie du Baskatong qui constitue le bassin original. Pour obtenir des résultats, une bonne connaissance des lieux est essentielle. «J’y pêche à 35-60 pieds de profondeur; mes leurres : rappala, flasher, dodger, cuillères ondulantes (K7 leurres, moose look).»
Ce chasseur d’images ne connaît pas la brusquerie ou l’impatience. Observer la faune et entrer en étroite relation avec tout ce monde représente sa passion première. À la découverte du Baskatong depuis 1972, il ne cesse d’étudier les comportements des petites bêtes de chez nous et de nous les présenter sous leur aspect le plus merveilleux. «J’aime découvrir leur capacité d’adaptation face aux intempéries, et leurs talents en matière de camouflage. C’est fascinant. J’essaie de les imiter. J’ai des habits de camouflage pour chaque saison, ainsi je peux me dissimuler dans le paysage sans les déranger. Je les observe durant des heures. Je ne vois pas le temps passer.»
NOS
LIENS :
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NORMAND ROCHON
L'homme invisible
et sa ténacité
«Patience et longueur de temps valent mieux que force ni que rage.» - LaFontaine
On pourrait dire que ceci résume la personnalité de Normand Rochon.
Du moins en ce qui concerne ses contacts avec la nature. Pour le reste… il faudrait questionner sa conjointe Sylvie!
Mais sa patience et sa persévérance, poussées au maximum, font de lui un «homme invisible», capable de se faire oublier tellement il peut rester longtemps sans bouger, soigneusement camouflé, à l’affût.
S’installer, immobile, au milieu des mangeoires pour capter les moindres mouvements des oiseaux.
Rester des heures allongé, sans bouger, dans son habit de camouflage, afin de croquer un renard argenté.
Allongé sur la plage, se laisser picosser sans réagir, par une troupe de bébés canards curieux et affairés.
Suivre à la loupe une mère huard pendant plus de 3 heures afin de la saisir en train de pêcher son repas.
Patienter depuis 3h le matin, chargé d’équipement, pour profiter de la lumière matinale.
