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LIENS :
POURVOIRIES DU BASKATONG
Encore une fois, une ouananiche prise par Claire.Des dorés bien dodus pour souper!Y a de quoi être fier, non? Prise du 22 août.Claire Lespérance, la conjointe de Patrick, avec sa prise : une ouananiche. On peut voir les downriggers bien installés sur leur bateau.Encore une ouananiche! Un mâle de 60 cm, pêché le 29 août.
Où, quand, comment!
L'équipement? «Un downrigger coûte au minimum dans les 200$, mais pour un modèle plus «fancy», ça peut aller jusqu'à 1600$. Ça, c'est quand tu deviens plus difficile, quand tu veux te payer un équipement électrique de haute qualité. Le downrigger, c'est ce que je préfère, c'est plus précis. Je pêche dans les 35 pieds et plus, avec ma ligne dans les 25 pieds. Si on utilise un «Dipsy» (mini diver), on met 15 à 20 pieds de ligne, et l'hameçon 6 pieds passé le Dipsy. »
 
Patrick parcourt le Baskatong depuis 5 ans. Il en a beaucoup appris sur le Baskatong. Malgré l'immensité du lac, il peut revenir à son point de départ sans GPS. Mais il insiste : « La première chose à faire, c'est d'acheter une bonne carte. Tout y est. Les profondeurs, les lieux, les points de repère. C'est essentiel. Le Baskatong est grand, on peut s'y perdre. Bien sûr, avec un GPS, c'est encore plus facile. »
 
Question doré, sa plus grosse prise était un magnifique spécimen de 8 lbs, le 22 août, vers 15h, avec l'hameçon à 25 pieds de profondeur. Mais il préfère la ouananiche. «Ce poisson-là, c'est toute une exéprience. Il sort de l'eau, un peu comme un achigan, tu devrais voir ça! Ça vous donne des frissons. J'en ai pris 8 cette année, et 15 l'an dernier et j'aime toujours autant ça, le feeling, le bond spectaculaire en dehors de l'eau, la bataille pour ramener le poisson et arriver à le sortir de l'eau.»
 
Les "bons spots"
Ses spots préférés se trouvent dans le «grand lac», la partie du lac qui reste plein d'eau quand le réservoir baisse. « Je pêche dans des spots à ouananiche, je prends du doré en passant. Il y a 2 plateaux dans le grand lac, je vais dans ces endroits-là. »
 
Il pêche aussi à la Gens des Terres, particulièrement au printemps. «Je pêche à une profondeur de 35 pieds, et je descends mon hameçon à 23 pieds. C'est là que se trouve le poisson.»
 
Patrick me montre ses photos. Des ouananiches, des dorés. Il a pris de beaux spécimens, avec sa conjointe Claire Lespérance. Car elle aussi a pris «la piqûre». Oui, les femmes s'intéressent à la pêche. Et ne vous y trompez pas, elles font de fort belles prises. Regardez les photos. 
Le Baskatong
Le Baskatong, il se classe où parmi tout ça? «La beauté du Baskatong, c'est que je peux y pêcher n'importe quand. Pas besoin de longs déplacements, et ça ne coûte pas une fortune. Bien sûr, il y a l'essence. Si tu te déplaces toute une journée, mettons 8h, avec un gros bateau, il faut compter 75$ en essence. Pourtant, pas besoin d'une si grosse embarcation. J'ai choisi un modèle plus petit, ça me permet de sortir quand je veux sans me ruiner.»
 
Si on est juste un simple amateur, est-ce qu'on peut réussir à prendre du poisson dans le Baskatong? «Bien sûr. Même si tu ne connais pas le lac, il est possible de prendre du poisson tous les jours. Suffit de parler aux pêcheurs habitués pour connaître un peu les endroits où pêcher. Mieux encore, on prend un guide pour une journée. On apprend comment et où pêcher. Ensuite, ça devient facile. À la longue, on connaît mieux les habitudes du poisson, les endroits où ça mord plus souvent, et quand dans la journée.»
Attention les mauvais pêcheurs!!
Patrick respecte les directives et les lois. Pour lui c'est important si on veut que le lac continue à offrir un bon potentiel de pêche. Il n'a pas beaucoup de patience avec les pêcheurs qui exagèrent. «Il y en a qui dépassent les limites.» Il hoche la tête deux ou trois fois, l'air sévère. «Ils devraient comprendre que la santé du lac en dépend. Il y a 25 ans, la pêche sportive ne présentait plus beaucoup d'intérêt dans le Baskatong. La situation a changé du tout au tout. Mais si on exagère, si on pêche en fou… ça va se gâter. Et qui veut ça? Pas moi, c'est sûr.»
 
Le message est passé : pêcheurs, respectez les règlements de pêche. C'est tout à votre avantage. Tous les mordus vous le diront. Tous ceux-là qui, comme Patrick, respectent la nature, le poisson, l'environnement.
Les « vrais pêcheurs », quoi.
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PATRICK PATTYN

Un homme structuré... un pêcheur passionné!

On pourrait dire que Patrick Pattyn est un homme structuré. Il peut vous expliquer en détail comment utiliser le downrigger, le « dipsy », vous faire un croquis précis, et vous donner la meilleure recette pour la pêche au doré ou à la ouananiche.
 
Une passion
En même temps, la pêche, c'est sa passion, le côté plus spontané de sa vie.
«Je pêche depuis mon enfance» nous confie-t-il. «J'ai pêché le saumon au lac Ontario, le doré au Cabonga ou au Gouin,  et même au Berthelot ou je me suis rendu en hydravion, avec mes enfants de 4, 6 et 8 ans. J'ai pêché à la Baie James, à trois reprises, à LG1 entre autres. Mais c'est aun Duncan que j'ai vécu l'expérience la plus exceptionnelle. C'est fou. Là, il fait clair jusqu'à 11h le soir. On avait une carte avec les spots à essayer. On en a pêché du doré, c'est pas possible. Tu peux pas imaginer! On en a mangé tous les jours.» Il nous explique ça et ses yeux pétillent tellement les souvenirs sont encore frais à sa mémoire.
Un beau doré de 8 lbs, pêché par Patrick, le 22 août, au downrigger.